¡Por Bulería! El recreo de una redactora...La récré d\'une rédactrice

Mais au fait…. Après les avoir récupérés, que fait le Relais des vêtements dont nous nous sommes séparés lors de la vide-dressing week ? Pour le savoir, j'ai mené ma petite enquête au centre de tri de Bruay-la-Buissière. Fabien-Denis Beauprez, Responsable Partenariats du Relais, m'a éclairée. Avant d'être valorisés par recyclage ou réemploi, les vêtements commencent par être triés en fonction de leur état, de leur composition...La sélection se fait autour des tapis de tri où sont traitées près de 17 tonnes de textile par jour. Pour vous donner un ordre d'idée, cela représente le contenu d'un semi-remorque par jour. Y'a du boulot ! 
Dès leur arrivée au centre de Bruay-la-Buyssière, les vêtements sont disposés sur 3 tapis de tri autour desquels travaillent des hommes, mais surtout des femmes, qui ne sont pas là pour parler chiffons. Quoique... « Machisme à part, les femmes ont non seulement l'oeil pour sélectionner ce qui mérite d'être valorisé ou recyclé, mais elles sont également plus rapides que les hommes pour détecter, au toucher, la matière qui compose un vêtement », me confie-t-il, goguenard. Personnellement, je ne vois rien de misogyne dans ce constat. Dès lors qu'il faut être rapide, perspicace et pragmatique, nous sommes les meilleures, voilà tout !
« 49 % des vêtements qui passent sur le tapis de tri partent à l'export, 6 % dans le réseau de boutiques Ding Fring et tout le reste est recyclé », m'explique Fabien-Denis. Une fois ce premier tri réalisé, il faut encore (et toujours) trier mais cette fois, par type de vêtements. Vêtements homme, femme, enfant, puis jupes, vestes, pantalons, etc. Soit, au total, 250 catégories à identifier plus vite que son ombre. Un vrai travail de fourmi experte en fringues. De la it trieuse à la it girl, il n'y a qu'un tout petit pas...

Mademoiselle L.