Récréations/Recreo
La messe est dite !
"Les Français ont voté en leur âme et conscience ce dimanche 6 mai 2012 et leur sentence est irrévocable." C'est ce que dirait avec emphase un animateur de Reality show. Nicolas Sarkozy doit quitter l'aventure. Extinction et passage du flambeau au leader de l'équipe rouge. Le camp d'en face a la jaunisse. Dur, dur la politique. Mais la fessée, j'imagine, est encore plus douloureuse pour le principal intéressé qui en prend "toute la responsabilité". Faute avouée à moitié pardonnée ? "ça vous laisse une bonne moitié" disait Jean-Luc Mélenchon à Mam'zelle Le Pen quelques semaines plus tôt sur un plateau télé. "Bref. Je ne suis plus président de la République" sera peut-être le titre d'un prochain épisode du plus célèbre shortcom français.
"Au revoir, Mister President." C'est ce qu'aurait pu lui murmurer la plantureuse et sensuelle Marilyn. Mais l'époque n'est plus au glamour mais à l'austérité. Alors, on oublie.
"Ne nous quitte pas" C'est ce qu'a du lui hurler sa plus grande fan, Nadine Morano, hier soir, yeux bouffis, nez qui coule en s'accrochant à sa cheville. Mais le ton de son discours (le sien, pas celui de la la Nadine) était sobre, digne, beau joueur.
En guise de dernier hommage à feu notre omniSarko, j'ai réalisé ce petit photomontage pour le partager avec les Twittos qui chuchotaient sur #Radiolondres le secret de Polichinelle dès les premiers sondages "sortie des urnes":
Petit clin d'oeil à la mise en scène des adieux de Valéry Giscard d'Estaing aux Français lorsqu'il fut battu en 1981 par François Mitterrand. L'histoire se répète, mais les candidats et les adieux se suivent et ne se ressemblent pas.
Pour ceux qui n'étaient pas nés, ou pour ceux qui, comme moi, ne s'en lassent pas, voici la désormais mythique version originale :
François Hollande, 7ème Président de la Cinquième République sera investi à l'Elysée le 15 mai prochain. Pour illustrer cette victoire largement pressentie sur #Radiolondres, j'ai récidivé dans la playmobil mania et j'avoue, je me suis beaucoup, beaucoup amusée. C'est déjà ça.
Prémonition à H-4 : ambiance Place de la Bastille à Paris après l'annonce officielle de la victoire de François Hollande, le 6 mai 2012.
Par temps de crise, on s'amuse comme on peut ;-)
Et dire que dans certains pays, ce genre de plaisanteries pourraient me conduire en prison...
Ouf ! Vive la démocratie.
Et paf, le débat !
Pour surfer sur la vague des playmobils, je n'ai pas pu m'empêcher de faire mu-muse avec le joujoux de mon fils, une fois de plus. Point de buzz sur twitter à l'horizon, une fois n'est pas coutume.
Cette fois, c'est Facebook qui a pris le relais et l'image a rencontré son petit succès. Toute proportion gardée. Au passage, merci les amis ;-) et les amis de mes amis.
Les lois des réseaux sociaux sont impénétrables... En attendant, je m'amuse.
En souvenir de ce débat au sommet, je ne résiste pas à la tentation de publier ce remix de la célébrissime anaphore de François Holande "Moi, Président de la République".
Quant à savoir s'il sera bientôt Président de la République pour de vrai...
Rendez-vous dans 2 dodos !
A voté, a tweeté et a buzzé !
Flash back :
Le 22 avril dernier, après avoir voté, j’ai fait un petit crochet par la chambre de mon fiston et j’y ai trouvé des petits trésors. Une photo, un hashtag et un tweet plus tard, trois innocentes figurines, dont un playmobil se retrouvent en Une du site internet de El Pais le lendemain matin. Retour sur une blague de potache qui a fait le buzz de Lille à Madrid.
Pour les Hispanophones, l’article original, c’est par-ici
Pour les autres (et pour la postérité), j’ai traduit (avec l’autorisation de son auteur) l’article de la journaliste madrilène, Rosa Pascual.
#radiolondres ou comment se moquer de la loi électorale française
Les réseaux sociaux rendent obsolète la loi qui interdit la divulgation des sondages avant la fermeture des urnes.
Traduit en français à partir d’un article original de ROSA PASCUAL paru dans EL PAIS Madrid
le 23 avril 2012
L’une des images de la blogueuse Marie-Hélène Sepulchre qui a circulé hier sur Twitter pour se moquer de l’interdiction des sondages. En première position, Hollande, juste derrière Sarkozy représenté comme Napoléon et en dernière position, Marine Le Pen.
Avec le hashtag #Radiolondres, les français ont recyclé un code qui date d’un demi-siècle. Le concept s’est transformé en tendance sur Twitter à l’occasion du premier tour des élections présidentielles françaises pour se moquer de la loi électorale qui interdit la divulgation de sondages avant la fermeture officielle des bureaux de vote.
Néanmoins, les internautes, ont démontré hier que l’on peut contourner la loi avec créativité et humour. « Météo : Amsterdam 28, Budapest 26, Vichy 16, Moscou 13 ». Des origines hongroises de président-candidat, aux jeux de mots avec le nom du socialiste Hollande, en passant par des allusions à la Russie communiste ou au Gouvernement Collaborateur de Vichy… Tout était bon hier pour faire circuler dès la première heure de l’après-midi les chiffres des instituts de sondage.
Pas seulement les températures. Des prix fictifs de vols partant de France vers diverses destinations ont aussi fait l’objet de codes pour dissimuler les pourcentages des votes attribués aux candidats. « Vols au départ de France : Amsterdam 27-29€, Budapest 25-26€, Auschwitz 16-17€, Mouscou 14-16€ ».
Certains twittos sont allés encore plus loin : « 29% des spermatozoïdes choisissent la trompe gauche ».
Les allusions à Carla Bruni, l’épouse du président-candidat Nicolas Sarkozy, ont également circulé sur le réseau. « Carlita ne chantera plus, je répète, Carlita ne chantera plus » ou « La petite ne grandira pas au château, je répète, ne grandira pas au château », en référence à la fille du couple présidentiel, la petite Giulia.
Pour le candidat socialiste, François Hollande, divers concepts associés à son patronyme ont pullulé : « Le gouda (fromage hollandais) sera bon en mai, je répète, sera bon en mai » ou « Flamby », le surnom avec lequel certains se moquent du leader du PS considéré comme « mou ».
Radio Londres fait référence au code utilisé durant le Seconde Guerre Mondiale, quand les ondes de la BBC servaient à diffuser des messages secrets envoyés à la Résistance depuis Londres à la France libre. Le message le plus célèbre de l’histoire est celui qui reprenait des vers de Verlaine pour annoncer le début des opérations de sabotage juste avant le débarquement de Normandie : « Les sanglots longs des violons de l’automne Bercent mon cœur d’une langueur monotone… »
Avec #radiolondres, les français ont fait un pied de nez à une loi électorale rendue obsolète par les réseaux sociaux. Face à une telle avalanche d’informations, même l’agence officielle de presse France Presse a finalement mis les résultats à disposition des rédactions, leur laissant le choix de prendre la responsabilité de les publier ou pas. La loi française, qui date de 1977, est similaire à la loi espagnole qui interdit la diffusion de sondages « sortie des urnes » jusqu’à la fermeture des collèges électoraux, à 20h00, à tout média de communication et à tout citoyen sous peine d’amende de 75 000 euros. Le président Nicolas Sarkozy s’était montré favorable, quelques jours avant les élections, à la diffusion des résultats avant la fermeture des urnes en reconnaissant : « Nous savons tous que certaines règles sont désuètes ».
Reste à savoir s’il y aura des sanctions pour les transgresseurs –la police a déjà reçu des plaintes contre France Press, un média suisse et un journaliste belge- . En attendant, les français se préparent d’ores et déjà sur Twitter pour le prochain #radiolondres. Le rendez-vous est donc fixé au 6 mai, pour le deuxième tour des élections présidentielles.
Le coin des perles...
Pas con.
Et j'ai juste envie de dire :
Un autre coup de coeur :
Après l'instant "Funny Cats", qui fait toujours bien plaisir :
Voici la parodie version "humains" :
Mon coup de coeur pour Rick and Steve
A première vue, le créneau horaire me semblait un peu tardif pour diffuser un programme pour les enfants. Mais en étant un tantinet plus attentive, (la série passait en VO anglaise sous-titrée) certaines répliques m'ont confirmé qu'il ne s'agissait pas DU TOUT d'une série pour les enfants. Cette série raconte la vie de Rick et Steve, un couple d'homos qui vivent heureux dans une ville divisée en Trois quartiers : le quartier gay, le quartier des lesbiennes et le quartier des hétéros. Les dialogues sont à mourir de rire, les personnages et les thèmes abordés tous plus politiquement incorrects les uns que les autres et après avoir suivi deux épisodes, je suis tout simplement devenue accro.
"Rick and Steve : the happiest gay in the world"
Rick & Steve
envoyé par magicpuppet.
Traverser les nuages : la chute
4000 mètres
La chute est vertigineuse.
Plus aucun repère ne me relie à la réalité. Je suis envahie de sensations inconnues et extrêmes. Le souffle coupé, je me raccroche aux battements de mon cœur.
sous mes yeux : un nuage...
...d'un blanc éclatant, il semble m'ouvrir les bras et retenir ma course folle. Il se rapproche vite, très vite.
Je l'ai traversé en une seconde, peut-être deux. Deux secondes embrumées d'un mystère moite et impalpable. Juste le temps de l'imprégner d'adrénaline et déjà il s'évapore pour laisser le rôle principal à la Terre.
3000 mètres :
Curieuse rencontre pourtant familière, j'ai l'impression de la voir pour la toute première fois. Étrange...
2500 mètres :
Le ciel, l'air tiède, la vitesse, la Terre, moi et une enivrante et inédite sensation de liberté totale.
2000 mètres :
Je jubile.
50 secondes se sont écoulées depuis que nous avons quitté l'avion. Les 50 secondes les plus grisantes de toute mon existence.
1500 mètres :
La voile s'est ouverte et a claqué dans le vent comme un coup de fouet.
Rupture totale de l'espace-temps, nous basculons dans une autre dimension : plus verticale, plus lente, plus douce
.
1000 mètres :
Ivre de globules rouges et encore toute ébouriffée, j'écarquille les yeux et je prends conscience du spectacle étonnant qui se joue devant moi :
à l'ouest, la lumière du soleil couchant colore par petites touches la terre de teintes ocres, roses et dorées. A l'est, l'ombre de la nuit commence à refroidir le paysage dans un sombre dégradé de bleu, de gris et de noir.
Où je suis, l'atmosphère est douce et je suis frappée par la clarté et le calme qui règnent aux alentours. Je suis suspendue entre deux mondes, en harmonie avec moi-même et tout ce qui m'entoure.
500 mètres :
Le moment de remettre les pieds sur terre approche. Nous virevoltons encore joyeusement en jouant avec l'air comme le font les oiseaux. La cible sur laquelle nous devons atterrir est en vue. Tranquillement, nous descendons en douceur, notre voyage dans le ciel touche à sa fin : 5, 4, 3, 2, 1 : nous nous posons comme une fleur, la voile se fane. C'est fini.
Au sol :
Instinctivement, mon regard s'est immédiatement tourné vers le ciel. Le nuage que je venais de traverser avait déjà changé de couleur et de forme. Et vous savez quoi ? Il avait pris la forme d'un ange. C'est alors que m'est revenu à l'esprit le dicton que le moniteur m'avait confié dans l'avion :
"Seuls les parachutistes savent pourquoi les oiseaux chantent"
Encore merci à mes amies (elles se reconnaîtront) de m'avoir offert ce petit tour dans le ciel il y a déjà plus de 4 ans. Vous voyez, c'était vraiment inoubliable ! Spéciale dédicace à un ex-para de ma famille qui m'est très cher (il se reconnaîtra aussi...) Enfin, merci à tous les furieux du Nord Para Club de Bondues pour le professionnalisme et la gentillesse dont ils ont fait preuve ce jour-là.
Traverser les nuages : l'ascension
Un rêve d'enfant, quand nous les imaginions palpables, cotonneux et moelleux...les nuages. Inaccessibles dessins dans le ciel, ils ont peuplé nos fantaisies de visages familiers, d'animaux spectaculaires et de créatures fantastiques.
Poussés par le vent, ils se déformaient en monstres indomptables, pourchassés par nos super-héros puis vaincus par une armée d'anges descendue du Paradis.
Bien plus tard, j'ai reçu l'extraordinaire cadeau de faire un petit passage dans le
ciel : un parachute, le ciel et moi. J'ai hésité. C'était un tandem. La peur au ventre, je me suis laissé porter par l'enthousiasme pour finalement accepter.
En deux temps, trois coups de vent, c'était parti...
Quelques secondes plus tard, je me suis vue équipée d'une tenue de combat :
un harnais, une paire de lunettes et tout un attirail à enfiler. Sanglée de l'aine aux omoplates, j'étais fin prête pour aller marcher sur la lune. Après une rudimentaire leçon au sol, façon parachutisme pour les nuls et quelques accolades j'ai posé mes fesses dans un petit coucou surpeuplé. Une poignée bariolée de kamikazes déjantés, visiblement accros à l'adrénaline allait m'accompagner dans mon voyage dans les nuages.
Jusque-là, c'était sympathique.
Soudain, le moteur s'est mis à bourdonner, la carlingue à vibrer, tout s'est accéléré et nous avons décollé.
L'âcre parfum du kérosène chaud et les cris de guerre des para-shootés s'ajoutaient à ce joyeux folklore, pimentaient ce périple un peu fou.
A cet instant précis que je me suis demandé :
-Mais qu'est-ce que je fais là ?!-
Un peu crispée, j'ai fait bonne figure. Je plaisantais et riais de plus en plus jaune à mesure que nous prenions de l'altitude.
1500 mètres.
-Je ne ris plus-
Mon binôme m'a expliqué en désignant son altimètre que nous allions monter 2500 mètres plus haut. J'ai acquiescé et lui ai répondu par un sourire, enfin, je crois...
- Mais au fait, pourquoi je suis là ?!-
J'ai observé par le hublot le réseau de fines artères formées par les routes sur lesquelles circulaient des voitures petites, miniatures, minuscules. La vue était superbe et je distinguais encore vaguement la vie qui fourmillait tout autour de la ville.
3000 mètres.
-Je blêmis-
La tension était palpable. La gouaillerie de l'équipage avait fait place à la concentration et chacun répétait mentalement les mouvements à effectuer pendant la voltige. J'étais la seule novice à bord. J'ai compris que j'étais entourée de pros, des ceintures noires de la chute libre. Pourtant, ils avaient tous l'air aussi stressés que moi. Les teints palissaient, les pupilles se dilataient, les oreilles se bouchaient. J'étais de moins en moins rassurée...
3500 mètres.
-Je crois défaillir-
L'issue de ce vol semblait inéluctable, je ne pouvais plus reculer. Je restais concentrée pendant que le moniteur fixait son harnais au mien. Nos destins et nos corps étaient désormais très -trop- étroitement liés.
Et ma vie ne tenait plus qu'à quatre mousquetons.
Au secours.
4000 mètres.
Ils ouvrent la porte.
-Je n'ai plus de pouls-
Un à un ils ont disparu, drôles d'extra-terrestres mauves, verts, jaunes, rouge... Sans l'ombre d'une hésitation et dans ce bleu infini, ils se sont jetés dans le ciel immense comme d'autres plongent dans le grand bassin.
Impressionnant, extrême, juste terrifiant.
Voilà qu'à mon tour, j'étais littéralement suspendue dans le vide, pendue à mon harnais, à mille pieds des nuages.
Plus le choix.
Comble de la cruauté, le moniteur a simulé un, deux, trois élans,
-il veut ma mort-
avant de s'élancer.
A suivre...
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1001 fenêtres ouvertes...
Les yeux rivés sur l'écran, il pianote, clique et note, comme un tic, l'internaute.
Il connecte son âme, ses neurones, électriques à cette faune éclectique.
Son esprit aux aguets, dans le mouv', il cherche et trouve, part à la pêche aux nouv'...
...Elles ne sont pas toujours belles : c'est la vie, la réelle, des conflits, à la pelle.
La tête truffée d'infos, il s'échappe, rame et zappe, change de cap, de webcam...
Il voyage en solo, se dévoile en duo, tisse sa toile en réseau, même depuis le bureau.
1001 pages vues, aujourd'hui l'omnivore est aussi webovore. Comme lui,
nous ouvrons chaque seconde des fenêtres sur le monde... Nous sommes la Génération-E.
Aracnofobia
El bicho surgió anoche, sin avisarme.
Silencioso y ágil, corría perseguido por su sombra peluda.
Monstruosamente vivo, estiraba sus largas patas en un sutil juego de ocho agujas articuladas cuyo centro era su cuerpo. Un cuerpo oscuro, carnoso y brillante cual una aceituna negra. Y cuatro pares de ojitos biónicos, nada menos relucían en su centro.
Sin un ruido, avanzaba rodeado de su propio misterio. Paso a paso. Poquito a poco.
Arriesgando su vida se lanzaba febrilmente a la búsqueda de un rincón secreto donde pasar el invierno. Se sentía incómodo, en su tela de origen : la corriente de aire y la temperatura anunciaban una temporada demasiado hostil para sus fantasías nocturnas.
Nos encontramos por casualidad en el pasillo. Cuando sintió mi presencia, se quedó fijo. La visión del bicho me provocó un golpazo al corazón e instintivamente di dos pasos hacia atrás. Paralizada por el pánico, quise gritar, pero me quedé absolutamente muda. Miré hacia la derecha : nada. Hacia la izquierda, nadie.
Sólo estábamos la araña y yo.
Un duelo...
...Continuará en un próximo episodio.
Petite gamme en E-mineur
j'ai le temps, je surfe
J'E-mail, j'écris, j'E-book, je lis.
LA :
Un site de mode, "vite, je clique" et hop !
J'E-shoppe un bikini
SOL,
playa, calor, sur les photos je me la joue et
J'E-look sur Facebook
FA...
...rniente un délice / le courrier un supplice
J'E-card, c'est plus facile.
MI-
septembre, le retour, l'heure des comptes, aïe, aïe, aïe...
J'E-banque et je pèle : tant pis, j'E-Bay mon grenier
RÉ
-parés, recousus, relookés : mes trésors,
j'E-vends tout ce que j'ai
DO
-ctobre à novembre une idée, j'E-avais pas pensé :
Si j'E-bossais, pour changer ?