¡Por Bulería! El recreo de una redactora...La récré d\'une rédactrice

Après avoir déposé mes vêtements, pris des photos, papoté avec la patronne pour recueillir toutes les infos que j'étais venue chercher, je me suis faite la plus discrète possible dans la boutique. J'en profite pour jeter un oeil à la collection printemps-été - Je fais vraiment un rude métier ! Du haut de gamme, des tissus de qualité, des marques françaises... Une mode chic et colorée pour la femme à partir de 40 ans. Je guette la porte à l'affût de ma prochaine « victime ». Quand soudain, bingo ! Une femme blonde, la quarantaine élégante, franchit le seuil du magasin, un grand sac plein de vêtements à la main. Sans attendre, Renelde Patte, la responsable du magasin, fait les présentations. « Marie-Gérard Mailliet, fidèle cliente de l'Hirondelle... Mademoiselle L. ...» Enchantée ! Enchantée. 

Entrons dans le vif du sujet. Je demande à Marie-Gérard ce qui l'a poussée à participer à la vide-dressing week. « Je suis séduite pas l'idée de confier mes dons de vêtements à une boutique en qui j'ai une totale confiance. Je trouve cela plus rassurant que de les laisser devant chez moi dans la rue, en attendant la collecte du Relais. » Le service rendu est donc concret et salué par cette cliente, qui, comme nous toutes, a un rapport affectif avec ses vêtements. Participer à la vide-dressing week, c'est en quelque sorte cautionner le devenir des vêtements desquels on se sépare. « La dimension développement durable de l'opération m'a également incitée à participer. » Si Marie-Gérard Mailliet dit cela, c'est peut-être aussi parce qu'elle ne fait pas que du shopping dans la vie, elle fait aussi de la politique ! Elle est adjointe au maire dans la ville. Ce qui me fait penser à une phrase d'Alfred Capus : « Le hasard dans certains cas, c'est la volonté des autres. » A méditer !

Mademoiselle L.